Lorsque nous perdons quelqu'un ou quelque chose auquel on tient, nous sommes projetés sur une "courbe de deuil" (E. Kübler-Ross). La traverser nous permet de mieux nous connaitre, nous fait changer, nous renforce.
Elle comporte 2 grandes phases :
- une phase descendante qui s’accompagne d’une attitude négative et contre-productive, tournée vers le passé et le refus. Les émotions sont dominantes, envahissantes, accompagnées de projections et d'idées souvent irrationnelles. Dans cet ordre chronologique, elles sont : la sidération, le déni, la colère, la peur.
- une phase ascendante où l’attitude est productive, tournée vers le futur et le positif. Les émotions et les processus intellectuels de cette phase sont, dans cet ordre chronologique : la tristesse, l'acceptation, le pardon, la quête de sens et de renouveau, la sérénité et la croissance.
Phase descendante :
1. LE CHOC, LA SIDERATION : événement vécu
2. LE DÉNI :« Ce n’est pas possible » « Je ne peux pas le croire »« ça ne peut pas être définitif» Le déni est d’autant plus fort que l’événement touche à quelque chose d’important. Dans le déni, le travail de deuil ne peut pas se faire.
3. LA COLÈRE : sorti du déni, la réalité est inacceptable, on ressent une profonde injustice et le besoin de trouver un responsable / un coupable. La colère peut être aussi une façon de ne pas faire face à la réalité.
4. LA PEUR : peur de l’inconnu, peur de difficultés supplémentaires, peur de ne pas être à la hauteur, perte de confiance, etc. C'est une période de stress et de grande anxiété.
Phase ascendante :
5. LA TRISTESSE : c'est le début de l’acceptation, la prise de conscience de ce qui a été perdu et du caractère définitif de la perte. C'est une étape duale qui donne le sentiment d'aller vers le pire alors qu'elle termine la phase descendante et amène au début de l'ascension.
6. L'ACCEPTATION : on change, on n'est plus enfermé dans le deuil, on se tourne vers l’avenir et tente de « faire avec ». Un premier pas vers le futur est alors possible.
7. LE PARDON : cette étape prolonge la précédente, on se libère de la culpabilité et on commence à comprendre sa situation.
8. LA QUÊTE DE SENS ET DE RENOUVEAU : c'est la découverte de la médaille du revers : des bénéfices à la nouvelle situation sont identifiés. Sans ce changement on n’aurait pas connu ces bénéfices.
9. LA SÉRÉNITÉ & LA CROISSANCE : la situation est entièrement intégrée, une page se tourne, on regarde vers l’avenir. On a changé. On est plus fort.
La courbe de deuil est rarement vécue de façon linéaire : on peut retomber dans la colère, la peur alors qu'une embellie se profilait... On ne réussit pas tous à passer ces étapes : "ne pas faire son deuil". Or nous en avons TOUS les capacités. Si vous n'y parvenez pas, et que vous êtes durablement sur le chemin de l'aigreur, des ruminations négatives, de la frustration, il est temps d'être accompagné, guidé par une personne chère ou un coach afin de "traverser" la courbe de deuil vers un changement durable.
Valérie Manelfe, Hypnothérapeute à Levallois-Perret, aide depuis plusieurs années ses patients à se remettre d'épreuves difficiles à surmonter. L'hypnose Ericksonienne est une thérapie brève (moins de dix séances pour résoudre son problème) qui permet de trouver les ressources pour traverser les étapes du deuil.
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