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Photo du rédacteurValérie Manelfe

Ce biais cognitif qui nous empoisonne la vie

Dernière mise à jour : 9 juil. 2021



L'être humain a développé des capacités de pointe pour identifier les menaces, les dangers, les éléments pouvant se révéler néfastes pour soi.

Ce fut très utile à l'époque des cavernes... et c'est une compétence toujours présente en nous!


🧠 Elle se nomme le biais de négativité : qu'est-ce?

Le cerveau cherche continuellement les mauvaises nouvelles, les menaces ou dangers potentiels pour se protéger puis se focalise dessus avec une vision étroite et augmentée.


Il réagit immédiatement au négatif, dans le but initial de l'âge de pierre qui consiste notamment à éviter les bêtes féroces ; il réagit de façon différé au positif : se remplir la panse peut attendre un peu...


🤯 De nombreuses recherches ont montré que les interactions négatives sont beaucoup plus puissantes que celles qui sont positives : il faudrait 5 interactions positives pour compenser une interaction négative.


Lorsque le biais de négativité est trop présent, il induit régulièrement le sentiment d'être vulnérable ou pris au piège. L'attention est attirée en premier et de façon intense par les éléments négatifs au détriment des apprentissages. Les émotions et ressentis associés sont désagréables et incitent à éviter la nouveauté.

De plus, il est très énergivore.


Il agit en véritable cercle vicieux : plus il est présent, plus il développe physiquement les parties du cerveau impliquées dans l'anxiété, la peur et inhibe celles en charge de la régulation de nos émotions et de notre capacité à prendre du recul sur ce qui se passe. Donc plus il est présent, plus il se renforce... 😈


Comment en sortir?


👉 En activant des émotions, des ressentis, des états mentaux positifs durant un laps de temps suffisamment long pour développer les parties du cerveau qui en sont la source.


👉 De façon plus concrète, c'est profiter le plus possible des expériences agréables, les reconnaître, les apprécier, s'en imprégner largement afin qu'elles soient mémorisées et impactent les réseaux neuronaux du "positif".


👉 On peut aussi se créer ces situations positives afin d'activer le plus possible le processus de construction "du positif" : un bon repas, des soins esthétiques, des ballades dans la nature, des sorties culturelles plaisantes, etc.


Du plaisir, du plaisir et encore du plaisir, sous toutes ses formes, du plus petit au plus intense, peu importe, l'important est d'apprendre à saisir ces moments et à en faire une expérience positive suffisamment durable pour qu'elle modifie progressivement les circuits neuronaux, c'est à dire le cerveau lui même, physiquement.


👀 Cela agit comme une nourriture intérieure qui fait du bien et qui apprend à se faire du bien.


L'hypnothérapie permet d'évaluer le niveau de votre biais de négativité afin de vous aider à développer de façon durable et positives les zones de votre cerveau impliquées dans la régulation des émotions, des ressentis, des états mentaux, des sentiments, de la conscience de soi, de l'attention...


J'aime particulièrement cette phrase de Bertrand Russel:


"une bonne vie est une vie heureuse non parce que le fait d'être bon vous rendra heureux mais parce que le fait d'être heureux vous rendra bon"
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