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Chaque émotion a une signature spécifique et un rôle biologique qui lui est propre

Les techniques et nouvelles méthodes scientifiques permettent d'observer ce qui se passe dans notre cerveau et à l'intérieur de notre corps:

  • La colère fait affluer le sang vers nos mains pour agir (frapper, prendre un objet). Une sécrétion massive d'hormones comme l'adrénaline libère l'énergie nécessaire à une action vigoureuse.


  • La peur dirige le sang vers les muscles qui commandent le mouvement de notre corps, comme les muscles des jambes, et fait pâlir notre visage, le sang en étant chassé (d'où la sensation de sang qui se glace). Simultanément les centres émotionnels de notre cerveau sécrètent des hormones qui mettent notre corps en alerte, attitude idéale pour décider quelle est la réaction la plus appropriée (combat, fuite, immobilisation).


  • La tristesse a comme principale fonction de nous aider à supporter une perte douloureuse ou une très grande déception. Elle provoque une chute d'énergie et un manque d'enthousiasme pour les activités de la vie, en particulier les distractions et les plaisirs. Quand elle devient profonde, notre métabolisme se ralentit. Le repli sur soi nous permet alors de faire le deuil, de digérer, de réfléchir aux conséquences pour notre vie afin de nous projeter dans un nouveau départ, une fois l'énergie retrouvée.


  • La joie active le centre cérébral en charge d'inhiber les sentiments négatifs et ralentit l'activité des centres générateurs d'inquiétude. Elle favorise l'augmentation de notre énergie. Le bonheur, état plus stable, dans la même lignée que la joie, procure un apaisement général permettant à notre corps de se remettre plus rapidement des effets biologiques induits par les contrariétés. Il nous aide à réaliser nos tâches, nos projets, et nous permet d'avoir une plus grande variété d'objectifs.


  • L'amour, la tendresse et la satisfaction sexuelle provoquent un ensemble de réactions corporelles (parasympathiques) qui engendrent un état général de calme et de contentement propices à la coopération. Sur le plan physiologique, c'est l'inverse de ce qui se passe quand nous sommes en colère ou que nous ressentons de la peur.


  • La surprise provoque un haussement des sourcils qui élargit notre champ visuel pour augmenter la quantité de lumière atteignant la rétine de nos yeux. Nous disposons ainsi de davantage d'informations sur l'événement inattendu afin de concevoir le plan d'action le plus adapté.


  • Le dégoût provoque le retroussement sur les côtés de notre lèvre supérieure et le plissement de notre nez, comme pour recracher un élément toxique ou fermer les narines à une odeur désagréable. Il indique que ce qui le provoque est toxique pour soi.


D'après l'Intelligence Emotionnelle, Daniel Goleman

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