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Réguler le biais de négativité : la méthode EAL

Dernière mise à jour : 31 mai 2022



👉Depuis l'âge de pierre, l'homme a développé des capacités de pointe pour identifier les menaces, les dangers, les éléments pouvant se révéler néfastes pour soi.


🧠 C'est le biais de négativité :

Le cerveau cherche continuellement les mauvaises nouvelles, les menaces ou dangers potentiels pour se protéger puis se focalise dessus avec une vision étroite et augmentée.


🤯 De nombreuses recherches ont montré que les interactions négatives sont beaucoup plus puissantes que celles qui sont positives : il faudrait 5 interactions positives pour compenser une interaction négative.


Le biais de négativité agit en véritable cercle vicieux énergivore : plus il est présent, plus il développe physiquement les parties du cerveau impliquées dans l'anxiété, la peur et inhibe celles en charge de la régulation de nos émotions et de notre capacité à prendre du recul sur ce qui se passe. Donc plus il est présent, plus il se renforce... 😈


Comment le limiter? La méthode EAL.


E : expérimenter une expérience positive, la reconnaitre comme telle. On a tous des moments agréables, même courts, dans la journée. Ce peut être une douche parfumée, une serviette douce, un parfum que l'on aime, le petit déjeuner, quelques jolies fleurs ou arbres sur son chemin quand on part travailler, un café sympa avec des collègues, un compliment, un mot gentil, un sourire...


A : puis amorcer, sensibiliser, imprégner la mémoire en portant son attention durant au moins 10s sur l'expérience positive. C'est à dire garder cette expérience positive la plus longtemps possible en vous demandant ce qu'elle vous procure comme ressentis, comme émotions, quel est l'endroit de votre corps qui accueille tout cela


L : enfin faire le lien entre l'expérience positive vécue et une expérience similaire négative, connexe et de même intensité, afin que la charge positive l'emporte.


Plus on se construit un bagage d'expériences positives, plus on limite l'impact des négatives. Comme ce n'est pas l'orientation automatique de notre cerveau, cela demande de la pratique, de la patience, de la persévérance car les effets ne sont pas immédiats.

Ce qui est immédiat, en revanche, c'est la capacité que nous avons d'essayer puis de laisser tomber quand les bénéfices ne sont pas au rendez-vous à court terme... donc courage!


L'hypnothérapie est une aide précieuse quand on y parvient pas seul : elle permet d'évaluer le niveau du biais de négativité, elle développe de façon durable et positive les zones du cerveau impliquées dans la régulation des émotions, des ressentis, des états mentaux, des sentiments, de la conscience de soi, de l'attention...



d'après Rick Hanson, le neurodharma de l'amour

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